Pourquoi les allergies alimentaires augmentent-elles ?

Nous sommes sollicités, au sein de notre environnement, par de nombreuses substances qui n’ont pas de place dans notre échiquier métabolique. Certaines ont la possibilité d’altérer le fonctionnement de nos enzymes, véritables mains d’œuvre de notre organisme.

Ceci peut avoir pour conséquence, une diminution de nos capacités d’assimilation, c’est-à-dire à puiser, des aliments ingérés, les matières premières nécessaires au renouvellement de molécules constituant notre système de défense. Les acteurs de ce système de défense, nommé aussi système immunitaire, deviennent mois efficaces et réagissent de façon plus aléatoire, moins ciblée, moins mesurée et parfois exagérée. Ces réactions altérées sont nommées « hypersensibilités ». L’allergie est une hypersensibilité immédiate.

À ce premier phénomène de sollicitations environnementales, s’ajoute l’alimentation d’aujourd‘hui. Elle apporte moins de matières premières, appelées les nutriments, pour le même poids d’aliment, qu’il y a 70 ans. Les déficits d’absorption en nutriments peuvent aussi avoir des conséquences biologiques, susceptibles de perturber le fonctionnement de notre système de défense.

Ces deux phénomènes couplés, favoriseraient la moindre efficacité du système immunitaire, et seraient responsables de l’augmentation des réactions allergiques.

Selon Gell et Coombs, les hypersensibilités sont classifiées en 4 types selon les agents médiateurs, les agents immunologiques et le type de réponse en présence. Les réactions se manifestant avec des modifications cellulaires et une synthèse d’anticorps non-systématique, il existe, nécessairement, plusieurs tests pour mettre en évidence les différentes types d’hypersensibilité.

L’allergie classique peut se détecter avec des tests cutanés comme le prick-test, le patch-test ou l’intradermoréaction.

L’hypersensibilité alimentaire nécessite un test par couplage antigène-anticorps, c’est dire la mise en contact de l’antigène (aliment) avec les cellules du système immunitaire de l’organisme testé.

Le test d’hypersensibilité est une première étape, et l’évitement, la première solution lorsque l’allergène a été identifié. Mais un seul allergène n’est pas toujours le seul responsable.

Aussi, pour rétablir le fonctionnement global du système immunitaire et prévenir les réactions croisées, il sera nécessaire de mettre en évidence les besoins physiologiques et nutritionnels via des bilans de biologie fonctionnelle pour, ensuite, apporter les nutriments nécessaires à la réparation durable des fonctions endommagées.