Emotions et comportements : les ressources humaines sous influence…

Voltaire disait déjà « Notre manière dont on digère décide presque toujours notre manière de penser. »

Notre organisme est régi par des « radars », qui influencent notre métabolisme pour répondre efficacement aux sollicitations environnementales auxquelles il est soumis, tout en maintenant ses équilibres biologiques. Pour assurer ses équilibres vitaux, l’organisme ainsi sollicité, se doit de disposer de ressources suffisantes et efficaces pour maintenir ses capacités au top de leurs potentialités.

Les ressources dont il dispose sont au nombre de 3 : Oxygène, eau et aliments. Grâce à l’orchestration parfaite des nutriments issus de l’assimilation des aliments ingérés, de la qualité de l’air et de l’eau, l’organisme fabrique ses protéines, ses hormones, et ses neurotransmetteurs. De la synthèse de ces principes actifs vitaux, dépend le fonctionnement corporel, organique et cérébral de notre organisme.

La biologie des émotions et des comportements.

Trois neurotransmetteurs produits à la base du cerveau que sont la noradrénaline, la dopamine et la sérotonine modulent les déterminants volitionnel (de la volonté) et émotionnel de la performance.

La combativité et l’envie de gagner ou au contraire le doute et la résignation, dépendront de leurs synthèses, de leurs activités et de leurs interactions.

La sociabilité et la dépendance à la récompense sont modulées par la noradrénaline. Elle influence l’apprentissage, l’attention et l’implication.

Un collaborateur ayant une sensibilité noradrénergique forte, recherche des sensations socialement acceptables. Ses talents sont la répétition, le travail et l’exigence. Ils seront d’autant plus présents sur la durée qu’ils serontrégulièrement récompensés pour le travail accompli. Les collaborateurs chez qui domine cette dépendance à la récompense sont soucieux de plaire et d’aider. Ils sont persistants dans leurs tâches, souriants, chaleureux. Sensibles aux signaux sociaux, ils ont une grande capacité d’adaptation.

Ils ont des profils d’attachés de direction, de manager et de collaborateur hors pairs et peuvent facilement remplacer temporairement, et au pied levé, leur dirigeant.

 Les collaborateurs ayant une forte présence de dopamine sont toujours à la recherche de nouveauté. Exigeants, impulsifs, inconstants et parfois extravagants, ils recherchent le plaisir et l’évitement de la punition.

Explorateurs dans l’âme, ce sont des profils de leaders, indépendants, qui ne se satisfont pas d’une autorité trop rigide. Ils prennent des initiatives et peuvent avoir tendance à vouloir en faire qu’à leur tête. Ce sont d’excellents commerciaux individuels. Ils peuvent avoir plus de mal avec le travail d’équipe et peuvent être plus réticents à la collaboration. Ils partagent peu, sont plutôt individualistes. Ils apprécient leur liberté. Moins ils ont de cadres, plus ils sont efficaces. Avec un profil de passionné, ils ne comptent pas leurs heures lorsque leur tâche est stimulante. Ils peuvent facilement être distraits et n’apprécient pas la routine. Le challenge est leur moteur.

 Les collaborateurs dits sérotoninergiques, sont réfléchis, réservés, parfois timides et effacés.

Ils travaillent souvent dans l’ombre et ne recherchent pas la mise en lumière. Parfois angoissés, ils adorent la routine, les horaires fixes et n’apprécient guère la nouveauté. Ils ont besoin d’être rassurés, entourés et protégés. Prudents et vigilants, ils se satisfont des habitudes et sont d’excellents exécutants que l’on retrouve souvent en backoffice.

 On pourrait résumer les rôles de ces trois neurotransmetteurs ainsi : la noradrénaline est le modulateur, la dopamine est le moteur, et la sérotonine, l’inhibiteur.

Les neurotransmetteurs sont donc à l’origine de nos comportements et de nos émotions. Indispensables à notre bien–être, ils permettent au cerveau de communiquer avec le reste du corps et influencent ainsi nos actions. Sans eux, nous sommes incapables d’interagir, de communiquer, d’interpréter, de décider ni d’éprouver de la joie.

L’organisme doit donc avoir à sa disposition des matières premières, tirées de l’alimentation, en quantité suffisante, pour assurer leurs synthèses. La dopamine et la noradrénaline sont synthétisés à partir d’un acide aminé essentiel (uniquement apporté par l’alimentation) : la phénylalanine et d’un acide aminé non essentiel (apporté par l’alimentation et fabriqué par l’organisme) : la tyrosine. La sérotonine est fabriquée à partir d’un acide aminé essentiel : le tryptophane.

Leurs productions nécessitent également la présence de vitamines et minéraux, dont la disponibilité est modulée par les microorganismes que nous hébergeons. Cet ensemble de bactéries, virus, parasites ou champignons, que l’on appelle « microbiote », joue aussi un rôle majeur sur notre savoir-être et notre savoir-faire

 Un dirigeant sort de ses gonds ? Un commercial perd le goût du challenge? Un manager bienveillant devient survolté ?

Une analyse des neurotransmetteurs, du microbiote et des besoins nutritionnels permettra d’identifier les leviers d’action utiles et nécessaires à la gestion de sa performance.

Aux cotés des compétences acquises de vos collaborateurs, le coaching nutritionnel devient un levier stratégique innovant de la gestion des équipes et du management de la performance.

Si vous souhaitez  vos équipes, velopper les soft skills et faciliter les interactions de vos collaborateurs, innovez et régalez-les en initiant un déjeuner « team building » en distanciel ou présentiel pour identifier les profils et les moduler en toute convivialité, contactez-moi !