Avoir le moral, c’est être heureux et bien dans sa peau… C’est simplement que notre corps soit en osmose complète avec nous-même et notre environnement.
Mais nous ne pouvons pas toujours agir sur notre entourage, ni attendre de l’extérieur ce que nous souhaitons réellement…Dommage…
Notre mission est donc de tout mettre en œuvre pour assurer notre équilibre psychique interne en fournissant à notre organisme les matières premières nécessaires à la synthèse de nos neuromédiateurs. Ces messagers chimiques permettent aux cellules de notre cerveau, les neurones, de communiquer entre elles et ainsi d’assurer nos processus de pensées et de comportement
Ils assurent notre adaptation face aux évènements extérieurs : ils permettent de contrôler notre colère, reprendre confiance en nous ou pacifier notre intellect pour ne pas nous laisser envahir par des pensées négatives…
Ils sont donc indispensables à notre bien-être !
Aussi, lorsque la déprime pointe son nez, pensons à vérifier en interne que nous ayons suffisamment de matières premières pour fabriquer ces molécules nécessaires à la compensation de ce déséquilibre psychique passager en évitant de le laisser s’installer durablement… Pour ne pas avoir recours à des substituts parfois encore plus nocifs.
Car même s’il est encore difficile d’attribuer un rôle bien établi pour chacun de ces messagers nommés aussi neurotransmetteurs, c’est de leur action perturbée et de leur défaut de synthèse que naissent les troubles du comportement, du plus léger « je ne vaux rien » aux plus sévères comme les troubles psychiatriques.
Il est d’ailleurs possible aujourd’hui de rechercher dans les urines les produits de la dégradation de ces messagers biochimiques ce qui permet d’assurer un suivi de leur présence et de leur biosynthèse internes.
Ces substances sont synthétisées à partir d’acides aminés, comme la tyrosine ou le tryptophane, provenant de notre alimentation. Ces acides aminés, sont un peu comme les lettres de l’alphabet. Grâce à leur organisation et leur configuration, elles permettent, de créer toutes les molécules utiles au fonctionnement de notre corps et de notre cerveau, comme le sont les mots pour assurer notre communication dans presque toutes les langues.
Leurs fabrications nécessitent aussi des catalyseurs comme les vitamines et les minéraux. Leurs apports dépendent eux aussi de notre alimentation mais également de notre microbiote et du travail des bactéries que nous hébergeons.
La biologie de nos émotions est donc directement corrélée à notre alimentation !
Petite revue de quelques-uns :
La dopamine est notre accélérateur pour l’envie d’aller de l’avant et vivre le plaisir
La sérotonine est notre frein pour être prudent et réfléchi
La noradrénaline est notre lien social pour l’harmonie dans notre société
L‘acétylcholine est notre mémoire pour stocker les informations utiles
L’adrénaline est notre alarme pour nous avertir du danger et ainsi nous protéger
Lorsque l’un de ces messagers fait défaut, des techniques de compensation peuvent être judicieusement mises en place comme les médicaments ou les thérapies comportementales. Certes, leurs effets ont fait leurs preuves, mais il sera alors doublement nécessaire d’apporter les nutriments essentiels pour assurer l’élimination du médicament, favoriser les capacités psychiques et relancer en interne la synthèse des neuromédiateurs propices au bon équilibre du cerveau.
Aussi, une alimentation qui apporte les acides aminés, mais aussi des vitamines du groupe B, présentes en quantité importantes dans les protéines animales et les acides gras essentiels issus des petits poissons gras, est le facteur clé de notre moral et de notre bonheur.
Nous sommes ce que nous mangeons !
Les aliments pour être de bonne humeur :
Les anchois, le jaune d’œuf, le foie gras, les noix de cajou, le safran.