Prévenir les risques cardio-vasculaires avec les acides gras !

Les acides gras sont plus qu’utiles dans la prévention des pathologies cardiovasculaire.

Ils participent au bon fonctionnement du métabolisme ……et bien ciblés, ils ne font pas grossir !

 

Les lipides tirent leur nom du grec lipos qui signifie «graisse».

Dans les aliments, la plupart des lipides se retrouvent sous forme de triglycérides qui, eux, sont composés d’acides gras.

Ces acides gras peuvent être polyinsaturés, monoinsaturés ou saturés, selon la présence ou l’absence de doubles liaisons entre les atomes de carbone dont ils sont composés.

Malgré leur mauvaise réputation, les lipides sont nécessaires au maintien d’une bonne santé.

Ils contribuent à la formation des membranes des cellules, à la synthèse des hormones.

Ils servent de moyen de transport à certaines vitamines dites «liposolubles» (solubles dans les graisses) (A,D,E et K) et facilitent ainsi leur absorption.

Ils fournissent les acides gras essentiels, soit l’acide linoléique et l’acide alpha-linoléique, les seules matières grasses dont le corps ne peut se passer car il ne peut les fabriquer lui-même.

Les acides gras dit essentiels assurent l’intégrité de toutes les cellules du corps en leur permettant de faire les bons échanges avec l’extérieur et de protéger leur contenu intérieur.

On les trouve principalement

  • dans les céréales à grains entiers,
  • dans les huiles
  • dans les oléagineux

L’alimentation est une source importante d’acides gras.

Cet apport est vital pour maintenir une lipidémie stable et pour fournir au corps les acides gras essentiels.

Le corps humain ne sachant pas tous les synthétiser, ou les synthétisant en quantité insuffisante, un apport minimal et régulier par l’alimentation est nécessaire.

Les graisses pénètrent dans l’organisme dans le but de :

  • stocker des réserves énergétiques
  • fournir des éléments nécessaires à la constitution des tissus vivants comme les membranes cellulaires

Un bon métabolisme repose en partie sur un parfait équilibre des acides gras facilitant ainsi toutes les réactions chimiques alors qu’un déséquilibre entre les différents acides gras peut générer des troubles métaboliques et l’apparition de pathologies.

Notre alimentation apporte en moyenne 6 fois trop d’acides gras oméga 6 par rapport au acides gras oméga 3.

Les omégas 6 sont promoteurs de l’inflammation cellulaire si ils sont en excès. Ils s’accumulent dans le tissu adipeux, rendant le sang plus épais, gênant l’action de l’insuline.

Les acides gras oméga 3 possèdent des effets contraires alors qu’ils sont souvent déficitaires dans notre organisme.

Ils sont anti-inflammatoires, réduisent la viscosité du sang, diminuent le cholestérol, stimulent l’immunité, régulent l’insuline…

Les acides gras saturés en ont été longtemps accusés de favoriser les risques cardiovasculaires lorsqu’ils étaient consommés en excès.

Dans son rapport de 2012, l’ANSES conclue finalement à l’absence d’association entre les apports des acides gras saturés et le risque de maladies cardiovasculaires et coronariennes. Elle ajoute également que la consommation des acides gras dits « EPA et DHA » diminue la mortalité cardio-vasculaire.

Depuis de nombreuses années, des études pointues et sérieuses valident la pertinence de l’index oméga 3 dans la prévention  les risques cardiovasculaires.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de mesurer cet index et une grande partie des acides gras de chaque organisme. Et il n’est hélas, pas rare que nos besoins ne soient pas suffisamment couverts.

Si un simple bilan évalue nos besoins, il est ensuite aisé de rééquilibrer notre consommation d’acides gras, via les graisses et les huiles ingérées.

On prévient ainsi les risques d’apparition des pathologies cardiovasculaires… C’est de la vraie prévention !

 

Les aliments pour protéger son cœur : les sardines, l’huile de colza consommée crue donc non chauffée, l’huile de cameline et les anchois