Notre organisme est constitué d’éléments simples (vitamines, minéraux, acides aminés) et fonctionne avec des réactions chimiques continues. Pour ce faire, nous utilisons différentes molécules, portants souvent des noms complexes, mais qui restent avant tout un assemblage d’éléments simples, comme le serait un collier, façonné par un assemblage de perles de différentes formes, tailles et couleurs. Ces « perles » sont apportées essentiellement par l’alimentation.
Les sucres, les féculents et les graisses sont des éléments indispensables à la construction de notre corps. Ils sont nécessaires au fonctionnement de notre centrale énergétique et à la communication de nos cellules entre elles, mais aussi à la fabrication de médiateurs chimiques.
Les viandes et les poissons, sources importantes de protéines, sont indispensables à la construction des « briques » qui constituent notre organisme, nos cellules, mais aussi nos enzymes, véritable main d’œuvre assurant le découpage de nos aliments ingérés en vue de la construction de nos tissus et de la fabrication de nos neuro transmetteurs.
Notre corps humain est donc une véritable ville avec sa centrale énergétique, ses usines de fabrication pour répondre aux besoins cellulaires, son réseau de transport pour acheminer les nutriments sur leur lieu d’activité, ses mécanismes de construction pour assurer le renouvellement de nos 60 milles milliards de cellules.
Au delà des matériaux proprement dits, notre organisme est régit par des propriétés dynamiques internes qui lui assurent un fonctionnement optimal :
- La première est le vitalisme. Il correspond à la présence d’une force intelligente de notre organisme qui tend TOUJOURS vers la santé malgré les aléas de l’existence. Il fait intervenir des mécanismes protecteurs comme les diarrhées, les vomissements, les dermatoses ou les catarrhes chroniques. Ces actions protectrices doivent permettre de soulager le corps en activant les émonctoires. Il est ensuite nécessaire de rechercher dans notre mode de vie ou notre alimentation une source toxique éventuelle afin d’en supprimer les causes. A côté de ces actions protectrices, il y a les maladies comme le cancer, les maladies dégénératives ou les infections graves qui sont destructrices.
- La seconde est l’homéostasie c’est à dire l’équilibre du milieu intérieur. Elle maintient à leurs valeurs normales les différentes constantes physiologiques de l’individu comme la température corporelle, la tension ou la composition du sang.
- La troisième est le potentiel vital homéostatique PVH. C’est l’existence dans l’organisme d’un potentiel de vie qui régule, coordonne, assure et contrôle tous les mécanismes physiologiques. Ce PVH siège dans le cerveau et assure la pérennité de la vie. Une altération du PVH peu entrainer la perte du contrôle immunitaire, du métabolisme, ou du fonctionnement des émonctoires.
La quatrième est la science des humeurs. Les humeurs sont le sang, la lymphe, les liquides intracellulaires et les liquides extracellulaires. C’est dans ces humeurs que nous déversons nos déchets métaboliques mais aussi les nitrates, pesticides, fongicides, conservateurs, additifs, colorants, parfums, le raffinage, les produits de synthèses, les toxiques, les métaux…..
Tous ces toxiques exogènes et endogènes sont filtrés par les émonctoires. Mais si nous en produisons plus que nous pouvons éliminer, les toxiques et les toxines passent la lymphe. On parle de toxilymphémie.
Si le foie est encombré et débordé, les toxines et toxiques vont aller dans le sang puis dans les tissus. On parle de rétention cellulo-humorale ou « cellulite » qui a essentiellement une origine hépato-digestive. Tous ces débordements peuvent à la longue, favoriser le déclenchement de pathologies, maladies ou troubles comportementaux.
- La cinquième règle est le causalisme. C’est la suppression des causes qui entraine le retour à la santé.
L’ensemble de ses matériaux et propriétés permet à l’organisme vivant de maintenir son équilibre pour assurer sa survie
Chaque être humain est aussi constitué d’organes (cœur, rein, foie, poumon) qui fonctionnent en continu grâce à des réactions chimiques biologiques. Ces réactions chimiques ont lieues dans l’eau, contenue en grande quantité dans notre organisme, et grâce aux éléments essentiels constituant celui-ci : les vitamines, les minéraux, les acides gras et les sucres.
Le fonctionnement de notre organisme peut être comparée à une voiture, avec ses pièces assurant son fonctionnement, mais surtout grâce aux liquides comme l’essence, le liquide de frein…Pour le corps humain, les pièces sont les organes, les liquides sont le sang et la lymphe, l’essence étant notre alimentation quotidienne dont les graisses sont importantes pour maintenir la communication des pièces et des organes entre eux.
L’environnement peut avoir un impact sur la voiture comme le froid, la neige et la chaleur. SI la voiture est suffisamment équipée et entretenue, elle peut faire face à un environnement hostile, dans la mesure où cela ne dure pas trop longtemps.
Pour l’organisme, le fonctionnement est semblable. Si l’environnement est hostile, notamment via des toxiques environnementaux, l’organisme peut faire face si ses fonctionnalités sont opérationnelles et si le temps d’exposition reste modéré.
Un organisme bien organisé, c’est à dire qui a toutes ses fonctionnalités et les outils pour assurer son fonctionnement est en capacité de faire face à son environnement. L’impact des produits chimiques et leurs conséquences sur le métabolisme est donc aussi dépendant de l’organisme qui les reçoit.
Ces conséquences seront d’autant plus faibles que l’organisme de réception sera solide, et c’est la raison pour laquelle l’entretien de notre métabolisme interne par une alimentation adaptée à notre propre fonctionnement est capitale